Responsables
N. Depraz
Contenu
« La passivité. Réceptivité, fragilité, précarité, vulnérabilité »
En partant de la conception classique de la passivité entendue comme le fait de subir, de se voir imposer, de se soumettre, on étudiera dans ce cours des formes plus complexes, plus ambivalentes de la passivité. Dans cette perspective, la tradition phénoménologique offre des possibilités inédites, qui permettent de déconstruire notamment l’opposition passivité-activité (il y a une passivité active…), mais aussi d’envisager la dynamique relationnelle inhérente à la passivité (on n’est pas passif, passive tout.e seul.e), ainsi que de faire droit, de façon davantage située dans le contexte contemporain, aux formes politiques, écologiques et genrée de la passivité, et à leur lien avec ce que l’on nomme la « non-violence ».
Appartient à
Bibliographie
E. Husserl, Expérience et jugement (1939), Paris, PUF, Epiméthée, 2011, Section 1.
P. Ricoeur, Philosophie de la volonté, t. 2 : Finitude et culpabilité (1960), Paris, Seuil, Points, 2009.
H. Jonas, Le phénomène de la vie. Vers une biologie philosophique (1966), Bruxelles, De Boeck, 2000.
E. Levinas, Autrement qu’être ou au delà de l’essence (1974), Paris, Le Livre de Poche, 2004.
NB : un ensemble d’extraits sera distribué à la rentrée, ainsi qu’un ensemble de références plus contemporaines.