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Voici quelques témoignages d'étudiants inscrits à l'UFR LSH ayant participé aux programmes Erasmus ou ayant choisi de partir une année comme assistants de français


  ÉCHANGES ERASMUS

punaiseCaroline Buseyne - Université de Bochum (Allemagne)

Je suis étudiante en troisième année de licence de Langues Etrangères Appliquées, Anglais/Allemand.

J’ai pris la décision de partir un an en Erasmus en Allemagne pour cette troisième année. L’envie m’est venue après qu’une étudiante de ma classe de deuxième année a participé à un programme d’échange de 6 mois à Bochum. Elle nous a présenté et raconté son expérience. J’ai eu l’occasion de parler avec elle, elle a insisté sur le fait que malgré les doutes et les hésitations que l’on peut avoir à partir étudier à l’étranger, il fallait vivre l’expérience et surpasser nos appréhensions.
Après 6 mois passés en Allemagne, je ne peux que conseiller la même chose. C’est une expérience unique, qui m’a enrichi et aidé à voir les choses autrement, à être beaucoup plus indépendante. Cela change une personne. On rencontre beaucoup de personnes dans le même cas que nous, éloignées de leurs proches, un peu perdues au début, mais cela crée des liens très forts entre nous, des liens internationaux. Même si je suis en Allemagne, l’anglais est toujours très présent pour communiquer. J’ai suivi des cours en anglais et en allemand, certains professeurs étaient Français ou du moins parlaient très bien français, nous ne sommes donc pas laissés pour compte. Je suis en collocation avec deux autres étudiantes, une Espagnole et une Brésilienne. C’est un autre point positif, ce sont mes amies, elles sont là si besoin est. 

Bien sûr il faut s’attendre à une montagne de choses à régler avant, pendant et après l’expérience (logement, transport…), il faut être assez organisé. Il faut prendre en considération que l’année scolaire ne se déroule pas de la même manière qu’en France, et être capable de s’adapter aux besoins de notre année de licence en France (si l’on a un stage à faire ou non par exemple). L’administratif reste le point négatif majeur.  Cela peut être dur de s’adapter au début, mais il faut s’accrocher à l’idée que c’est une chance qui s’offre à nous, et que ce ne peut être que bénéfique. De plus il y a vraiment beaucoup de solutions pour revenir en France pour un court séjour et à des prix intéressants pour les gros coups de blues. Alors voici mon conseil, n’hésitez plus !

  ASSISTANTS DE FRANÇAIS

punaiseJulia Robillard - Assistante de français au Royaume-Uni (Liverpool

« C'est au cours de ma troisième année de LEA que j'ai pris la décision de partir en tant qu'assistante de français au Royaume-Uni. Après avoir étudié les différents programmes proposés pour partir à l'étranger, c'est le programme proposé par le CIEP qui m'a paru le plus attrayant. Et je dois dire que je n'ai pas une fois été déçue.

L'inscription est très simple, et après avoir rempli le dossier en ligne (vous aurez la possibilité de choisir l'environnement et différentes régions où vous préféreriez être envoyé), j'ai passé un entretien avec un de mes professeurs d'anglais à l'Université. Tout est réglé au mois de décembre, plus qu'à attendre la réponse qui arrive courant mai. C'est ensuite à l'école de vous contacter afin de vous mettre au courant des missions qui vous seront confiées. J'ai quant à moi reçu un mail fin juin de la Catholic High School de Chester, une ville assez grande située à une quarantaine de kilomètres de Liverpool.

Chester est une ville très vivante, c'est une ancienne cité romaine, elle offre donc beaucoup de monuments à découvrir. Le centre ville est entouré de remparts, et dispose de l'architecture assez originale, et typiquement anglaise que j'adore. Chester ne compte pas moins de 5 "high schools" (établissements regroupant collège et lycée), j'ai eu le plaisir de travailler au sein de la Catholic High School. Les écoles catholiques en Angleterre sont très différentes de celles en France, dans la mesure où leur accès est gratuit et public ! J'ai donné des cours de conversation à des élèves de 16 à 18 ans, afin de les aider à préparer leur oral de fin d'année. Je recevais les élèves chacun une fois par semaine sur la base d'une heure de conversation. Nous avions des thèmes à aborder, et je devais animer les cours à l'aide de débats et de discussions. Avoir des cours particuliers réguliers permet de créer un vrai lien avec chacun des élèves, et tous s'étant montrés très motivés, cela a été un grand plaisir de leur faire la classe chaque semaine. Et voir leur progression au cours de l'année est très motivant pour nous aussi !

Mon école était très grande, et cela m'a permis de rencontrer de nombreux professeurs et d'en découvrir un peu plus sur le système scolaire anglais. J'ai même eu la chance de donner des cours de conversation à une professeure aussi, voulant perfectionner son français. Enseigner le français à des Anglais est à mon avis un très bon moyen pour apprendre leur langue. La conversation est un échange, et grâce au très bon niveau de mes élèves, j'ai pu en apprendre tout autant sur l'anglais ! Et sur le français aussi finalement, cette langue étant toujours pleine de surprises...

La proximité de Liverpool m'a permis d'y habiter, j'ai adoré vivre dans cette énorme ville, pourtant si chaleureuse. La ville des Beatles a su garder son côté culturel, et j'ai pu découvrir les nombreux musées, visiter les nombreux monuments, tout cela au son de la musique qui résonne tous les jours dans le centre ville. De plus, les universités de Liverpool accueillant de nombreux étudiants étrangers, j'ai pu rencontrer des gens venant du monde entier ! Cette année m'a été en tout point bénéfique, non seulement pour mon niveau d'anglais, mais aussi parce que j'ai pu découvrir le Royaume-Uni et sa culture. J'en ai beaucoup appris au quotidien, et durant mes voyages à travers le pays. Je recommande ce programme à tous ceux qui veulent vivre en totale immersion dans un pays, découvrir sa culture en détail, tout en partageant cette toute aussi belle culture qu'est la nôtre ! »

punaiseStéphanie Ladany - Assistante de français au Mexique (Mexico)

« Tout d'abord je me présente,  je m'appelle Stéphanie, j'ai 26 ans. Je suis diplômée d'une licence LEA dont un an en erasmus en Espagne. J'ai commencé l'assistanat en Espagne l'année dernière dans un lycée, ça m'a vraiment plu; du coup, j'ai renouvelé l'expérience au Mexique cette année. 
 
En parallèle, je passe mon DU FLE puis le master que je prépare cette année à distance.
 
L'arrivée ici fut assez chaotique : le Districto federal n'est pas une grande ville mais une enooooorme ville. Saison des pluies, difficultés pour trouver un logement,  peu d'organisation à la fac.... mais finalement tout rentre en ordre, je donne des cours de conversation, propose un ciné club, donne des cours de soutien à qui en a besoin,  je découvre le Mexique durant mon temps libre, colore mon espagnol d'Espagne d'expressions d'ici... c'est une très belle expérience que je conseille a tous. Ne pas se décourager aux premières difficultés. .. cependant pour partir si loin il est sûrement important d'avoir une première expérience plus familière en Europe.
 
Je vous joins une vidéo faite cette année justement par le département video de l'université  : 

punaiseHélène Balosetti - Assistante de français au Royaume-Uni (Crosby)

« Après une licence Langues Etrangères Appliquées (anglais-allemand), j'ai décidé de partir pour un an en Angleterre avec le programme d'assistanat du CIEP. Je n'ai eu la réponse officielle du CIEP qu'en août, ce qui me laissait encore deux mois pour me préparer, l'année d'assistanat ne commençant que rarement avant le 1er octobre.
 
Je suis arrivée à Liverpool fin septembre, ville que je ne connaissais que très peu et que j'ai agréablement découverte tout au long de l'année : bien connue pour avoir vu naître les Beatles, elle regorge, selon moi, de bien d'autres trésors. J'ai pu également parcourir une bonne partie du pays, et j'ai encore plus apprécié la location de la ville (nord ouest) quand j'ai voulu me rendre en Ecosse ou en Irlande.
 
J'ai été affectée dans deux écoles à Crosby, cité balnéaire au nord de Liverpool. Au lycée, mon rôle était de préparer les élèves de sixth form (premières et terminales) à leur examen de fin de cycle, à travers des "cours de conversation" : on me laissait seule avec un(e) ou deux élèves et nous avions des thèmes à aborder. Pour cela je cherchais des vidéos ou articles intéressants sur le sujet la veille pour améliorer leur écoute (et lecture), et je disposais également d'une brochure contenant les examens des années passées.
 
A l'école primaire, c'était différent. Les instituteurs avaient un logiciel d'apprentissage interactif (projeté sur le tableau tactile de la classe) très adapté aux grands débutants, il ne me restait qu'à passer dans les rangs pour aider les enfants à tout comprendre, et surtout à bien prononcer la si belle, quoique farfelue, langue de Molière.
 
J'ai beaucoup apprécié ce séjour et je pense rester à Liverpool encore de nombreuses années. Je souhaite à tous les futurs assistants de connaître la même joie que moi ! »